Législatives: le témoignage exceptionnel de Jacqueline, agricultrice

Jacqueline Gueneau, 74 ans, agricultrice retraitée de Thostes, a clôturé la réunion publique de François Sauvadet de façon impromptue devant près de 200 personnes mercredi à Semur-en-Auxois. Un témoignage vibrant  par une  grande dame, la vraie voix de la ruralité.

"Je ne veux pas laisser dire à monsieur Molinoz que "l'agriculture de Côte d'Or est sacrifiée" et je tiens à lui répondre. Il se réfère souvent à monsieur François Patriat . On ne peut pas comparer les deux hommes, monsieur Patriat était reconnu dans sa profession (ndlr: vétérinaire) , il a vécu de son métier. ce n'est pas le cas de monsieur Molinoz.

"Dans la IVème circonscription , l'agriculture perd 7 millions d'Euros par an (céréales et élevage) depuis le "bilan santé de la PAC" soutenu par le gouvernement Sarkozy-Sauvadet.": je regrette que monsieur Molinoz connaisse mal les dossiers agricoles. A l'origine, il s'agit d'une mesure réclamée par les organisations agricoles pour compenser les difficultés des éleveurs. Le syndicat qui réclamait la somme la plus importante est la Confédération paysanne , le syndicat le plus proche de la gauche. Monsieur Molinoz ne peut quand même pas critiquer ses propres amis!.

"les mesures contre la tuberculose bovine sont insuffisantes et inefficaces":

Pour la tuberculose, c'est trop facile de critiquer sans proposer de solution. François Sauvadet a tout fait pour que la région demeure indemne. La lutte contre la tub' a été son combat. Les éleveurs ont parfois abattu leurs troupeaux, les chasseurs ont fait leur travail en détruisant les blaireaux.

Monsieur Molinoz critique les importations de viande bovine.

Certes, c'est regrettable. Mais si les éleveurs n'étaient pas découragés avec toutes les réglementations, certains n'abandonneraient pas l'élevage et on n'aurait pas besoin d'importer. Il faut que les éleveurs se souviennent que nos principaux problèmes ont débuté à l'époque de François Mitterrand. Sa ministre madame Voynet s'est aperçue que les animaux polluaient. Il fallait quantifier leurs déjections. Cela nous a coûté cher avec la mise aux normes des bâtiments d'élevage, les éleveurs se sont endettés pour longtemps malgré les subventions et là, ce sont aussi les contribuables qui paient. (...) Croyez moi, il faudra que la gauche reste longtemps au pouvoir pour arriver à empêcher les animaux d'évacuer ce qu'ils ont en trop!.

Lorsque Monsieur Molinoz parle de "mesures environnementales punitives" , il oublie de dire que c'est la gauche qui s'est associée à l'écologie politique pour nous les faire subir et comme si cela ne suffisait pas, on vient de nous mettre des ministres issus de l'écologie politique en ayant fait 2% des voix.

François sauvadet est proche des gens, les électeurs savent qu'ils peuvent compter sur lui surtout dans les moments difficiles. En tant qu'agricultrice, je terminerai ainsi: au pays de Vercingetorix, il faut rendre à César ce qui appartient à César, sciences politiques à Monsieur Molinoz et l'agriculture à François Sauvadet."