Comme tous les derniers dimanches d'avril était célébrée la Journée nationale pour le souvenir des victimes et des héros de la Déportation.
Le nombre des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale est estimé à plus de 150 000 personnes, dont 80 000 victimes de mesures de répression (principalement des politiques et des résistants) et 75 000 juifs, victimes de mesures de persécution touchant également les Tsiganes. Au total, disparaissent plus de 100 000 déportés partis de France.
Cette commémoration a été adoptée par une loi de 1954 et il faudra attendre 1995 pour que le président Chirac prenne la décision de reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans la déportation spécifique des juifs de France, son prédecesseur jouant de la prudence sur un sujet aussi brûlant que celui du Régime de Vichy.